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jeudi 27 avril 2017

Mr MERCEDES - Stephen KING

Je dois avouer que je ne suis pas un inconditionnel de Stephen King, ni du genre littéraire fantastique et horreurs. Pourtant il m’est arrivé de lire par le passé certains de ses ouvrages, parmi les plus réputés, que j’ai appréciés et dont je garde en souvenir quelques passages, ce qui n’est pas toujours le cas avec tous les livres, même pour ceux lus plus récemment. Parmi ceux-ci, il y a La Ligne Verte, Ça, Misery, The Shining, Christine, 22/11/63, Docteur Sleep, …
Stephen King, étant passé maître dans l’art du suspense et des frissons, la transition plus récente vers le polar s’est faite tout naturellement.
Sa dernière parution, Fin de Ronde, est le dernier tome d’une trilogie qui est à classer dans la catégorie polar, les deux autres étant Mr Mercedes et Carnets Noirs.
C’est la raison pour laquelle j’ai choisi de lire Mr Mercedes, publié en 2015 chez Albin Michel et en 2016 en Livre de Poche, car je compte bien lire cette trilogie, et qu’il est préférable de commencer par le premier.



Avril 2009, dans la nuit, alors que des dizaines de personnes attendent l'ouverture au matin suivant d'un forum pour l'emploi, une Mercedes grise fonce dans la foule, faisant huit morts et de nombreux blessés.
Bill Hodges, Officier de police récemment retraité, n'a jamais pu démasquer et arrêter le tueur. Jusqu'au jour où il reçoit un courrier dudit criminel, comme une provocation. Il y relate le récit de son crime, ainsi que les agissements qui s'en sont suivis, notamment avec Olivia Trelawney, la malheureuse victime du vol de la Mercedes, qu'il a ensuite harcelée et qui a fini par se suicider.
Ce tueur, Brady Hartsfield, jeune homme d'une trentaine d'années, vit avec sa mère alcoolique et dépressive, avec qui il entretient une relation incestueuse. Il cumule deux boulots: le premier en tant que réparateur informatique, l'autre comme marchand de glaces ambulant. A ce titre, il est souvent présent avec son camion dans le quartier où réside Hodges, tout près même puisqu'il peut l'observer dans sa maison.
Et même si dans la lettre Brady assure n'avoir aucune envie de recommencer, la réalité est toute autre…



On est ici dans une construction différente du thriller classique où le lecteur va tenter de deviner qui est l’assassin. Stephen King divulgue d’emblée l’identité de ce dernier et tout le suspense va évoluer et s’amplifier au fil de la relation entre l’officier de police et le tueur.
L’auteur a toujours eu un sens narratif et un humour particuliers, et ce livre ne fait pas exception à la règle. On rentre facilement dans l’histoire pour suivre des aventures parfois rocambolesques, sordides ou inimaginables, drôles ou dramatiques, de personnages hauts en couleur parfaitement décrits. King réussit une nouvelle fois le tour de force d’explorer la complexité et la noirceur de l’âme humaine, sans pour autant plomber son roman.

Je regrette toutefois le faible développement psychologique des personnages principaux qui n’en demeurent pas moins sympathiques, mais auraient plus être plus attachants.

Il ne craint pas Dieu, ni de passer l'éternité à être rôti à petits feux pour ses crimes. Il n'y a ni paradis ni enfer. Pas besoin d'être diplômé pour savoir que ces trucs-là n'existent pas. Imaginer un être suprême assez cruel pour créer un monde aussi tordu que celui-là ? Même si le Dieu vengeur des télévangelistes et des curés pédophiles existait, comment cet imprécateur armé de foudre pourrait-il reprocher à Brady ce qu'il a fait ?
La vie est une fête foraine de merde et les lots à la clé sont à chier.
 Il médite sur les terroristes qui ont fait péter le World trade Center (il médite souvent sur eux). Ces clowns se figuraient réellement qu'ils allaient se retrouver au paradis où ils vivraient dans une espèce d'éternel hôtel de luxe avec des jeunes vierges pulpeuses à leur service. marrant, non ? Mais le plus beau, c'est qu'ils se sont bien fait avoir... comme des bleus. tout ce qu'ils ont récolté, c'est une vue fugace de toutes ces fenetres et un ultime éclair de lumière

Mr MERCEDES  -  Stephen KING
ALBIN MICHEL  -  28/01/2015
LIVRE DE POCHE  -  28/09/2016

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