Quatrième de
couverture :
Bienvenue
à Black Spring, charmante petite ville de la Hudson Valley. Du moins
en apparence : Black Spring est hantée par une sorcière, dont
les yeux et la bouche sont cousus. Aveugle et réduite au silence,
elle rôde dans les rues et entre chez les gens comme bon lui semble,
restant parfois au chevet des enfants des nuits entières. Les
habitants s’y sont tellement habitués qu’il leur arrive
d’oublier sa présence. Ou la menace qu’elle représente. En
effet, si la vérité échappe de ses murs, la ville tout entière
disparaîtra.
Pour empêcher la malédiction de se propager, les anciens de Black Spring ont utilisé des techniques de pointe pour isoler les lieux. Frustrés par ce confinement permanent, les adolescents locaux décident de braver les règles strictes qu’on leur impose. Ils vont alors plonger leur ville dans un épouvantable cauchemar…
Pour empêcher la malédiction de se propager, les anciens de Black Spring ont utilisé des techniques de pointe pour isoler les lieux. Frustrés par ce confinement permanent, les adolescents locaux décident de braver les règles strictes qu’on leur impose. Ils vont alors plonger leur ville dans un épouvantable cauchemar…
Qu’en
penser ?
Ce
qui est étonnant avec ce roman, c'est que ça commence à la fois
flippant mais aussi bon enfant. D'un côté cette sorcière
effroyable, prénommée
Katherine,
avec ses yeux et sa bouche cousus, dont le murmure vous donne envie
de vous suicider, de l'autre le groupe Hex qui surveille la sorcière
grâce à son application (et oui en tant qu'habitant de Black
Spring, on vous fournit un iphone pour la géolocaliser en temps
réel) et invente des faux chantiers de construction et autres
repoussoirs rigolos quand des personnes extérieures à la ville
veulent acheter une maison dans le coin. (Oui parce qu'une fois qu'on
a passé une nuit à Black Spring, on ne peut plus jamais s'en
éloigner, sous peine d'avoir des pensées morbides puis suicidaires
en quelques jours).
Flippant
mais bon enfant comme je le disais. Mettez
votre incrédulité au placard et imaginez cette sorcière
apparaissant à sa guise dans votre salon par exemple, et sur la tête
de laquelle on place un torchon pour pouvoir manger tranquille. On
s’habitue à elle, et on découvre ainsi la vie à Black Spring.
Tout
semble aller pour le mieux dans cette petite ville, jusqu’à ce
qu’une bande d’adolescents lassés des règles établies pour une
bonne cohabitation avec Katherine,
vont
braver les interdits et lui
infliger des farces qui tourneront en sévices et persécutions.
Tout
du long, la tension monte, monte, monte et les pages se tournent
toutes seules et à toute vitesse ! La peur n’est pas très bonne
conseillère, ça n’a jamais été aussi vrai et Thomas Olde
Heuvelt est décidément un maître ès ambiance pesante et
horrifique ! La situation est explosive et le lecteur sent bien
qu’une tempête va se déchaîner. On a envie de savoir quel en
sera le déclencheur, ce qui va se passer et comment tout ça va se
terminer pour Steve et sa famille. Les habitants de Black Spring
réussiront-ils à vaincre le Mal ? Le trouveront-ils vraiment là où
ils le cherchent ?
Une
lecture qui passe toute seule malgré plus de cinq cents pages, une
fois plongé dans l’histoire on ne la lâche plus.Si un mot doit
représenter ce roman c’est « originalité ».
Thomas Olde Heuvelt réussit à donner un coup de jeune au thème de
la littérature horrifique grâce à un personnage de sorcière très
bien construit, dans un village isolé ou cette entité prend
le rôle d’idole. Les gens vivent avec elle comme si elle faisait
partie des meubles.Ce personnage de sorcière est vraiment très bon
et fait une grande partie de l’originalité du récit qui dans
l’écriture et les descriptions pourrait passer pour un texte de
Stephen King, aussi détaillé et avec le génie d’une écriture
dynamique et prenante. Les chapitres s’enchaînent
sans que le lecteur y fasse attention.« Hex » est un
roman que j’ai vraiment apprécié, qui commence calmement mais
dont l’action et l’horreur vont évoluer progressivement pour
finir en apothéose de l’horreur. Une histoire à recommander
à tous les amateurs de frissons.
Thomas
Olde Heuvelt est né aux Pays-Bas en 1983. Salué par la critique,
Hex est déjà un succès traduit dans quatorze pays, et la Warner
développe actuellement une série télévisée basée sur le roman.
HEX - Thomas OLDE HEUVELT
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