Quatrième
de couverture :
À
trente ans, Jenna reçoit un nouveau cœur et voit sa vie entièrement
chamboulée. L’opération l’a sauvée, mais marque le début
d’une longue descente aux enfers : cauchemars, paranoïa,
impression d’insécurité. Est-elle victime d’un syndrome
post-traumatique ? Ou un lien s’est-il noué avec sa
donneuse, Callie, la forçant à vivre des souvenirs qui ne sont pas
les siens ?
C’est ce que Jenna est déterminée à découvrir. Malgré les avertissements de ses proches, elle prend contact avec la famille de Callie. Qui était-elle ? Est-elle vraiment morte dans un accident ? Jenna est convaincue qu’on lui cache quelque chose, mais enquêter risque de tout lui coûter : ses amis, sa santé mentale et même sa propre vie…
C’est ce que Jenna est déterminée à découvrir. Malgré les avertissements de ses proches, elle prend contact avec la famille de Callie. Qui était-elle ? Est-elle vraiment morte dans un accident ? Jenna est convaincue qu’on lui cache quelque chose, mais enquêter risque de tout lui coûter : ses amis, sa santé mentale et même sa propre vie…
Mon
avis :
Dans ce livre, l’auteur se
base sur une affirmation de certains professionnels de la santé à
propos d’une mémoire cellulaire. Ceux-ci affirment que certains
patients qui ont bénéficié d’une transplantation d’organes –
le coeur en particulier – peuvent acquérir les traits ou ressentir
les sentiments et les souvenirs de la personne dont ils ont reçu les
organes.
Louise Jensen incorpore ce
phénomène dans un thriller psychologique où il est question de
chantages, secrets de famille, mensonges, tromperies, …
Bien que la lecture soit rendue
fluide et dynamique par des chapitres courts, ce qu’il faut
d’action et de suspense, je dois bien avouer que je ne suis jamais
parvenu à rentrer complètement dans ce roman. Je ressentais bien
une réelle compréhension des motivations de Jenna et sa fixation
croissante sur sa donneuse, mais j’étais plutôt consterné que
Callie soit décrite comme un peu trop belle pour être vraie. De
même, malgré l’intention de l’auteur de nous pousser à
suspecter Nathan, le fiancé de Callie, lui aussi restait fade et
plutôt oubliable. Les autres personnages ne suscitaient pas plus
d’empathie. La tension et le suspense ne parvenaient pas à
décoller malgré que de nouvelles vérités fussent exposées. Et je
me demandais finalement si je n’allais pas passé à autre chose.
Mon intérêt pour le livre ne tenait qu’à une chose :
quelles sont les raisons de la mort de Callie ? , et que
veut-elle faire comprendre à Jenna ?
Une des clés de la réussite
d’un récit tient à la crédibilité de l’histoire. Louise
Jensen traite d’un sujet qui semble plutôt controversé. Si cette
théorie de la mémoire cellulaire a de plus en plus d’adeptes
parmi les férus de thérapies parallèles, elle n’a par contre
aucun fondement scientifique et les vrais médecins n’y croient pas
un instant. Certes chacun est libre de croire en ce qu’il veut.
Personnellement je n’y crois pas , et c’est sans doute aussi la
raison pour laquelle je n’ai pas adhéré à l’histoire.
A côté de cette théorie,
Louise Jensen soulève toutefois des questions éthiques
fondamentales que l’on est en droit de se poser à propos des
transplantations d’organes.
Un receveur peut-il avoir accès
au dossier médical ou à l’identité du donneur ? Cela ne
risquerait-il pas justement, suite à la connaissance de certaines
informations liées au passé du donneur, d’avoir un impact sur la
santé mentale du receveur, compte tenu aussi de son état
émotionnel exacerbé et des effets secondaires possibles des
puissants immunosuppresseurs qui font partie du traitement de longue
durée.
The Gift reste une lecture
engageante, moins émotive et passionnante que ce à quoi je
m’attendais, pour autant que vous soyez prêt à admettre une
proposition qui reste fort discutable.
THE GIFT - Louise JENSEN
BMR - 20/07/2018
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