L’auteur
anglais Tony Parsons n’en est pas à son premier livre. Par contre,
il s’agit de sa première incursion dans le genre
policier-thriller, et bien lui en a pris !
En
1988, une jeune femme est violée par sept jeunes
tortionnaires.
Vingt ans plus tard, sept anciens étudiants de la prestigieuse école privée britannique Potter's Field se font égorger les uns après les autres…
Max Wolfe, inspecteur de police affecté au service des homicides, va mener l’enquête et tenter de découvrir qui est le justicier. L’intrigue, assez classique, reste toutefois prenante : une affaire de vengeance terrifiante qui nous entraîne des bas-fonds aux hautes sphères de la société londonienne. On y découvre notamment que Potter’s Field, fondée par Henri VIII, attire la jeunesse issue de la classe huppée britannique, mais ne fait pas honneur à la perfide Albion. Sous couvert d’éducation militaire, on y enseigne la soumission, la violence, l’humiliation. Un beau jour, tout dérape ! Comme quoi, des garçons bien élevés peuvent être des porcs ! Il reste à découvrir qui est susceptible de mener une telle vengeance. Il faudra pourtant attendre la fin du livre pour aller de surprise en surprise jusqu’à la divulgation finale de l’intrigue.
Vingt ans plus tard, sept anciens étudiants de la prestigieuse école privée britannique Potter's Field se font égorger les uns après les autres…
Max Wolfe, inspecteur de police affecté au service des homicides, va mener l’enquête et tenter de découvrir qui est le justicier. L’intrigue, assez classique, reste toutefois prenante : une affaire de vengeance terrifiante qui nous entraîne des bas-fonds aux hautes sphères de la société londonienne. On y découvre notamment que Potter’s Field, fondée par Henri VIII, attire la jeunesse issue de la classe huppée britannique, mais ne fait pas honneur à la perfide Albion. Sous couvert d’éducation militaire, on y enseigne la soumission, la violence, l’humiliation. Un beau jour, tout dérape ! Comme quoi, des garçons bien élevés peuvent être des porcs ! Il reste à découvrir qui est susceptible de mener une telle vengeance. Il faudra pourtant attendre la fin du livre pour aller de surprise en surprise jusqu’à la divulgation finale de l’intrigue.
Le
style, vif et soutenu, rend la lecture agréable.
Max Wolfe est un flic
avec des faiblesses et
des problèmes
personnels, ce
qui le rend d’autant plus attachant.
Séparé de sa femme, il vit avec Scout, sa fille de 5 ans, et Stan,
un chien cavalier King Charles adorable. Les
passages plus familiaux permettent une pause détente avant de
replonger de plus belle le lecteur dans l’intrigue.
J’émets
donc un avis positif pour un auteur dont je lirai certainement les
prochains ouvrages.
La force de tes coups n'a pas d'importance. Ce qui compte, c'est la force des coups que tu es capable d'encaisser tout en continuant à te battre.
Ils vous cassent et, après, ils vous reconstruisent. Voilà ce qu'ils font, dans ces vieilles écoles anglaises si réputées. C'est ça que vos parents paient si cher. Ils vous démolissent morceau par morceau puis ils vous refaçonnent à leur image . Ils prennent des petits garçons craintifs et ils en font des capitaines d'industrie, des décideurs, des Premiers ministres...
Tony Parsons - Des garçons bien élevés
Editions de la Martinière 10/2015
Points Policier 10/2016
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